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HyVence - PROJET D'IMPLANTATION D'UN PARC PHOTOVOLTAÏQUE FLOTTANT ET D'UNE UNITÉ DE PRODUCTION D'HYDROGÈNE RENOUVELABLE ET BAS-CARBONE À FOS-SUR-MER

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FAQ

  • Le projet HyVence est complémentaire aux autres projets de décarbonation du territoire. Son avantage est qu’il disposerait de sa propre source d’électricité verte grâce à un parc photovoltaïque flottant alimentant une unité de production d’hydrogène vert et bas-carbone.

     

    Le parc photovoltaïque produirait jusqu’à 800 GWh d’électricité renouvelable, soit quasiment l’équivalent de la consommation domestique de 400 000 habitants, donc plus que le nombre des habitants des 21 communes de l’arrondissement d’Istres.

     

    Une singularité non négligeable à l’heure où les besoins d’énergie décarbonée sont colossaux et critiques pour la région :  la région PACA ne produit que 40% de son électricité et l’on estime que les besoins vont croître de 30% d’ici à 2040.

     

    Par ailleurs, la production l’hydrogène décarboné permettrait d’une part de contribuer à la décarbonation des activités industrielles et mobilités lourdes de la région mais aussi à faire de la région Fos-Marseille un carrefour de la transition énergétique :  des infrastructures sont en cours d’étude pour relier des zones de production d’hydrogène comme l’Espagne et pour alimenter des zones de forte consommation (Nord de l’Europe). Fos-Marseille est à la croisée des chemins et dispose d'atouts majeurs pour participer à la transition énergétiquee européenne.

  • L’hydrogène produit par HyVence permettrait d’éviter 105 000 tonnes de CO2 sur le volume total d’émissions engendrées à la fois par l’industrie et les mobilités lourdes de la région. C’est la moitié des émissions annuelles de la ville de Marseille.

  • Nous avons travaillé avec une équipe d'architectes depuis plusieurs mois pour pouvoir présenter ces premiers visuels dans le cadre de la concertation. Les premières esquisses du projet sont présentées dans cette vidéo (lien).

     

    Le souhait de Géosel est de proposer des solutions qui combinent performance énergétique, sécurité industrielle et la meilleure insertion possible dans le paysage.  Plusieurs options sont à l’étude sur le calepinage (la disposition) des panneaux photovoltaïques. Nous souhaitons pouvoir discuter des options et des possibilités envisageables dans le  cadre de la concertation.

LE SITE DU PROJET

  • Géosel est présent à Fos-sur-Mer depuis près de soixante ans sur le site des étangs de Lavalduc et d’Engrenier pour assurer sa mission de stockage stratégique d’hydrocarbures.

     

    Ce site est exploité par l’homme depuis l’Antiquité. Avant l’activité actuelle de stockage de saumure saturée (c’est-à-dire un mélange d’eau et de se), il a été occupé par des salins, puis une usine de production de soude, qui ont laissé une empreinte durable.

     

    Pour en savoir plus, découvrez cette vidéo [LIEN] sur l’histoire des étangs de Lavalduc et d’Engrenier.

  • Aujourd’hui, ce site a déjà un usage industriel. Il est dédié à la sécurité énergétique du territoire. Il peut, demain, jouer un rôle majeur dans la dynamique de décarbonation. La superposition de ces deux missions est à l’origine du projet.

     

    Ainsi, ce site présente des caractéristiques particulièrement adaptées pour déployer un projet de production d’énergie bas carbone : 

    • Son terrain est déjà mobilisé pour un usage industriel, et il n’entraîne donc pas d’artificialisation supplémentaire significative.

    • Il est déjà raccordé aux industries de la zone industrialo-portuaire qu’il est nécessaire de décarboner.

    • La saumure saturée contenue dans les bassins le rend peu propice à la biodiversité.

  • La saumure industrielle est, par nature, peu propice à la biodiversité. Les travaux des écologues, qui ont étudié le site sur quatre saisons, l’estiment peu abondante.

     

    Cet état est dû à la fois au passé industriel du site, à la forte salinité des étangs, ainsi qu’à la topographie des lieux.

     

    Au-delà des mesures réglementaires, si le projet se réalise, Géosel souhaite mettre en place des mesures d’accompagnement ou d’amélioration des écosystèmes environnants en coopération avec les parties prenantes compétentes sur ces sujets.

  • Ce risque, comme l’ensemble des risques concernant la sécurité de l'usine, sera pris en compte dans les études. L’usine sera conçue en tenant compte de cette réalité.

  • Le projet HyVence prévoit l’implantation d’un parc photovoltaïque flottant sur les bassins de saumure à usage industriel de Lavalduc et d’Engrenier. Ces stocks de saumure sont  indispensables dans les activités de stockage stratégique de Géosel. Selon nos estimations, le parc photovoltaïque couvrirait environ 80 % de la surface des bassins. Un calepinage, c’est-à-dire la disposition des panneaux solaires, spécifique est en cours d’étude. Les pistes de réflexions seront présentées lors de la concertation à venir.

L’IMPACT DU PROJET

LES ENJEUX DU PROJET

LE CALENDRIER DU PROJET

  • Dans le cadre du projet HyVence, Géosel a déjà mené et va engager dans les prochaines semaines plusieurs études d’impacts (environnement et biodiversité, risques industriels, pollutions résiduelles etc.). Ces études permettront de déterminer toutes  les mesures nécessaires à la maîtrise et à la réduction des impacts. A ce stade d'avancement des études les premiers éléments sont :

    • Un impact du projet très limité sur la biodiversité

    • La capacité a priori à contenir les périmètres de sécurité dans l’enceinte de l’usine

    • La compatibilité avec les projets d’infrastructure envisagés sur le territoire.

  • L’hydrogène sera produit à partir de la technique dite de l’électrolyse de l’eau : sous l’action de l’électricité, la molécule d’eau est divisée en une molécule d’hydrogène et une molécule d’oxygène. Aucune des deux n’est source de pollution. Le rejet d’effluents gazeux autres que l’oxygène de manière récurrente n’est pas prévu.

     

    Quant à la purification de l’eau utilisée pour la production d’hydrogène nécessite quant à elle un procédé chimique. Les éventuels rejets liés à ce procédé sont encore à l’étude.

  • Aujourd’hui, l’accès routier n’est possible que par une piste longeant l’étang d’Engrenier, traversant la station de pompage de Géosel et conduisant au plan d’Aren.

     

    Cette piste devrait être aménagée dans le cadre du projet, pour la rendre compatible aux exigences du chantier et des futurs nouveaux usages. Une deuxième voie d’accès est à l’étude, notamment pour des questions de sécurité (risque incendie, évacuation, etc.). Son tracé n’est pas encore défini.

  • Les enjeux de sécurité propres à l’hydrogène sont connus et maîtrisés depuis de nombreuses années et la filière industrielle travaille à l’amélioration continue de la gestion des risques liés à ses activités. L’industrie a développé des procédures robustes  à toutes les étapes de la chaîne : production, conditionnement, stockage, transport et applications. La filière Hydrogène conduit ce travail en collaboration étroite avec les meilleures expertises, en particulier celles du Gesip (groupe d’experts sur la sécurité industrielle), de l’INERIS (Institut national de l’environnement industriel et des risques) et en collaboration avec les services de l’Etat.

     

    L’ensemble des risques potentiels liés à l’activité de l’électrolyseur sera présenté dans la future étude de dangers, mise à disposition du public pendant l’enquête publique.

  • Cette question se pose uniquement pour l’électrolyseur (unité de production de l’hydrogène) qui serait une « ICPE » installée sur le plan d’Aren, c’est-à-dire une installation classée pour la protection de l’environnement. Le régime exact de cette ICPE n’est pas encore déterminé. Il serait probablement « sous autorisation » ou alors « Seveso seuil bas ». Des études sont en cours pour l’identifier, la décision finale dépendra notamment du choix de la technologie  d’électrolyse.  

     

    Dans tous les cas, le principe étudié par Géosel est que le périmètre de sécurité de l’installation classée serait contenu dans l’enceinte de l’usine. En dehors de ce périmètre, par défaut, il n’y aurait pas d’impact sur les circulations actuelles et notre volonté est de maintenir une circulation piétonne.

  • Le principe sur lequel travaille Géosel est de circonscrire les risques liés aux installations industrielles à l’intérieur de l’usine. Ceci permettrait de maintenir autant que possible l’ensemble des usages aux alentours du site, en s’assurant dans le même temps de la sécurité des personnes.

     

    Géosel dialogue étroitement avec des associations de randonneurs, de cyclistes, de chasseurs pour construire le projet dans le meilleur respect de ces usages. Ce dialogue se poursuivra dans la concertation et au-delà.

  • Le raccordement au réseau RTE (via des lignes enterrées) permettra d’apporter de l’électricité renouvelable au réseau lorsque la production d’énergie solaire sera importante, et de maintenir la production d’hydrogène la nuit ou lors des périodes de moindre ensoleillement.

     

    Le projet est calibré pour qu'au global, la quantité d'électricité injectée soit du même ordre de grandeur que la quantité d'énergie soutirée, à l'échelle de l'année.

  • Le parc solaire implanté sur les bassins apporterait 800 GWh d’énergie par an. C’est massif.

    Nous serions ainsi en capacité d’injecter cette énergie sur le réseau au bénéfice du territoire et de ses habitants. Cela représenterait l’équivalent des besoins en électricité de 400 000 habitants.

     

    Dès que nous commencerions à produire de l’hydrogène, nous injecterions, la journée, le surplus d’électricité non consommé par l’usine d’hydrogène dans le réseau. La nuit nous soutirerions du réseau l'énergie nécessaire à la production d’hydrogène 24h/24.

    A l’échelle de l’année, le système aura envoyé autant d’électricité sur le réseau qu’il n’en aura soutiré.  

     

    Il s’agit d’un aspect majeur du projet à l’heure où la transition énergétique se traduit notamment par une croissance de la demande en électricité.

     

    Au global, HyVence ne “prendrait” pas d’énergie au réseau.

  • Dans l’hypothèse où le projet ne se ferait pas, Géosel poursuivrait ses activités actuelles de stockage stratégique dans les décennies à venir tandis que le site des étangs resterait en l’état.  Il n’y aurait pas de production d’électricité à partir d’un parc solaire et donc pas d’injection dans le réseau RTE. Le territoire ne bénéficierait pas d’une production d’hydrogène renouvelable et bas carbone conséquente, alors même que Fos-sur-Mer est engagée dans un processus de transition environnementale accéléré. L’absence de chantier ne permettrait pas de mobiliser 400 personnes. La mise en place de partenariats visant à développer des bénéfices environnementaux, économiques ou paysagers pourrait être réexaminée. Enfin, il n’y aurait pas de retombées fiscales au profit des territoires (50 à 60 millions d’euros sur 20 ans pour la Région, le Département, la Métropole et la Commune de Fos-sur-Mer.

     

    Il est à noter que selon les dernières estimations, à horizon 2030, les capacités françaises de production d’hydrogène ne permettront plus de couvrir l’intégralité des besoins nationaux en matière d’hydrogène. L’absence de réalisation du projet aurait donc un effet négatif sur cette situation.

  • Le projet HyVence va entrer en concertation préalable sous l’égide de la CNDP au printemps 2024. Les travaux devraient débuter dès 2026 pour une mise en exploitation de l’installation en 2029.

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